Dans l’article précédent, j’ai parlé de la domotique et ses applications, maintenant nous allons voir de quoi a-t-on besoin pour construire un système domotique, faut-il vraiment le construire? ou y a-t-il des solutions « plug and play » sur le marché ? et pourquoi j’ai opté pour une solution « diy » et « open source« .
DIY = do it yourself = fait-le toi-même.
Open source = se dit pour les logiciels libres de redistributions, qu’on peut accéder à leur code et le modifier.
Domotique, les composants :
Une maison intelligente doit pouvoir sentir et agir moyennant un cerveau, quel que soit le système ou la technologie utilisée on trouvera toujours :
Le contrôleur (cerveau):
Appelé aussi « centrale domotique » et le plus souvent une « box ». Il s’agit d’un ordinateur avec un logiciel préinstallé qui nous permet de consulter des valeurs, piloter des équipements, automatiser des tâches répétitives et paramétrer des scénarios à suivre selon le déclenchement de certains événements. Et ce, via une interface graphique ergonomique.
Modules :
Il existe une infinité de modules dédiés prévus pour réaliser une fonction domotique. Ces derniers peuvent être de type capteur (mouvement, ouverture, température, luminosité…etc) ou actionneur (dimmer, relai, volet, prises électrique…etc.), et communiquent avec la box le plus souvent sans fil par un protocole spécifique.
box “plug and play” vs “DIY”
Le marché de la domotique est en évolution continue, et il y a tellement de constructeurs qui proposent des box domotique prêtes à l’emploi qu’il devienne parfois difficile d’en faire le choix, et ce, à cause de la diversité des critères qui caractérise chaque box, on cite par exemple :
- cloud ou local : la plupart des box ‘plug and play’ reposent sur un « cloud » c’est à dire des serveurs extérieurs appartenant à la société en question, dans ce cas la box va chercher ses informations : réglages, équipements, scénarios sur internet. Au contraire des box qui fonctionnent en local, où tout est chargé sur l’appareil.
- les protocoles pris en charge (la méthode de communication entre les modules et la box).
- les fonctionnalités proposés et la compatibilité avec d’autre système iOS Android ou Windows.
- le prix et l’exigence d’un abonnement.
A contrario, les box DIY peuvent être construite à partir de n’importe quel ordinateur disposant d’un minimum de caractéristiques techniques nécessaires au bon fonctionnement du logiciel utilisé, ce dernier étant open source on peut le modifier et l’améliorer, généralement tous les box DIY travaillent en local avec la possibilité de faire des sauvegardes sur le cloud, en ce qui concerne les modules on peut utiliser de nombreux modules qu’ils soient DIY ou de fabriquant à condition que le protocole de communication soit ouvert.
Le choix entre acheter une box ou faire une DIY dépend de chaque personne, son budget, son temps, son savoir, et surtout son besoin en domotique, car avant de se lancer dans un projet domotique il faut se poser la question de quoi ai-je besoin? domotiser quoi ? (Chauffage, lumières…etc.), personnellement il y a beaucoup de raisons qui m’ont poussé à choisir le DIY que je vais citer dans le tableau suivant :
Domotique DIY et Open source, le matériel et le logiciel nécessaires :
Pour se lancer dans un projet domotique open source, on aura besoin d’un ordinateur, ou seulement d’un microcontrôleur si on veut par-exemple automatiser l’arrosage de son jardin, le coût est considérablement nul, car on peut acheter un microcontrôleur à seulement 2 ou 3 euro alors que pour domotiser toute une maison l’ordinateur est à environs 40 euro pour un ‘Raspberry PI’ par exemple.
On peux utiliser les protocoles simples est basiques, comme le wifi est Bluetooth sans avoir recours à une Gateway spécifique. Mais ou cas où nous voulons travailler avec des fréquences radio 433Mhz ou 2.4Ghz on peut construire aussi des gateways moins cher (mySensors, Rflink) sans avoir a les acheter à un coût élevé (z-wave, RFXcom).
Coté logiciel, il existe de nombreux logiciels gratuits est open source en anglais et aussi en français comme « Home assistant », « Openhab » ainsi que « Domoticz » et « Jeedom » qui sont entièrement en français.
l’avantage de la domotique open source c’est qu’on peut utiliser des modules DIY qui coûtent vraiment rien par rapport à ceux disponible sur le marché, Par exemple un détecteur de mouvement Fibaro coûte environ 45€ alors qu’on peut fabriquer un détecteur de mouvement sans fils à moins de 6€. un autre avantage c’est qu’on peut réutiliser des anciens modules qui ne sont désormais plus supportés.
vous êtes prêt pour commencer le projet domotique ?
Alors rendez-vous au prochain tutoriel pour voir comment installer un logiciel domotique (Jeedom) sur un ordinateur (Raspberry PI).